Un recueil de poèmes et textes courts
Paris la gouaille Môme canaille Titi du Faubourg Rue des amours Volée de moineaux Rire d'un Poulbot Paris Folies Une Bergère sourit Bourgeois en goguette Quartier en fête Champagne frappé Nuit agitée Paris poète Bal musette Talons aiguilles Bas résille Valse Tango Au Deux Magots Paris Cancan French dansant Filles de la nuit Client ébloui Au grand frisson Volent les jupons Paris la Rouge Le Moulin bouge Jambe légère Jolie cavalière Smoking de rigueur Qui chavire les cœurs Paris Boulevards Pour les couches-tard Petit bistrot Danse rétro Un apéro Style mondain Classe mannequin Paris disco Danse rétro Matin fatigué Robe fripée Premier taxi Au bout de la nuit Paris en fête Au son de l'accordéon Tourne les têtes Le temps d'une chanson
SOUS LE VOILE Dans les rues de Téhéran Un voile noir Triste comme un soir Comme un nuit sans étoile Un visage caché sous la toile Pâle au reflet de la lune Sans attrait de façon aucune Les lèvres peintes au rouge vermillon Révèlent en demi-ton Le seul éclat d'un regard Surligné d'un trait sans fard Qu'est-il advenu Du paradis perdu ? Des recueils de poèmes La chanson de celle qu'on aime Où le vent soulevait la chevelure De l'aimée à fière allure Où ses œillades faisaient chanceler Les soupirants à l'esprit tourmenté Ode à la dignité Éloge de la beauté Filles exquises Âmes conquises Un mauvais vent a soufflé Les délices s'en sont allés Le voile noir Triste comme un soir S'est installé
PARTIE DE CARTES
Le jeu de cartes s’étale dans mes mains. Un regard me suffit pour soupçonner le roi de pique de faire les doux yeux à la dame dont le cœur est à prendre. Quant au roi, son mari, je ne l’aperçois pas. Une rumeur circule, selon laquelle, il coulerait des jours heureux près de la dame de trèfle chez un ami voisin. Quelques petits soldats armés de piques et hallebardes font une garde rapprochée à un valet hautain et ambitieux qui joue des coudes pour se montrer devant la cour.
Dans le lointain, une voix se fait entendre. Elle se rapproche ; je sursaute : « Alors ? Tu joues ! «
